FES Green Conference 2DEUXIEME ATELIER DE REFLEXION SUR L’ECONOMIEVERTE AU CAMEROUN : ” Economie verte et emploi desjeunes au Cameroun : Sous – secteur agriculture “

May 9, 2017 adeid91n No Comment 123 Views

FES, Yaoundé – Cameroun, 22 – 24 Février 2021

Le deuxième atelier de réflexion sur l’économie verte au Cameroun (FES Green Conference 2) s’est tenu à
Yaoundé du 22 au 24 Février 2021 sous le thème « Economie verte et emploi des jeunes au Cameroun : Sous –
secteur agriculture ». L’objectif global était d’explorer le potentiel des emplois verts jeunes et analyser les
démarches pour mieux outiller les jeunes du secteur agricole et agroalimentaire dans le développement de leurs
Start-Up.
L’atelier a été une occasion pour :

Proposer des outils d’implémentation de l’économie verte dans le secteur de l’Agriculture en vue de faciliter
l’assimilation des concepts de l’économie verte et le processus de verdissement de l’économie locale ;
Explorer les pistes de verdissement de l’économie à travers la digitalisation ;
Proposer des idées en vue de consolider la stratégie nationale de l’économie verte en cours d’élaboration ;
Permettre à chaque participant d’échanger ses expériences et ses résultats avec les autres à travers des
projections Power Point/Vidéo de 06 minutes maximum et à travers une mini exposition de leurs produits et de
leurs technologies ;
Mettre sur pieds une plateforme professionnelle d’échange et de formation sur les métiers verts.
Il a regroupé une cinquantaine de participants majoritairement jeunes entrepreneurs, entrepreneurs sociaux, et
étudiants, issus du secteur de l’agriculture, de l’agroforesterie, de l’agroalimentaire, des TIC, de l’énergie, etc.
ayant une expérience avérée en environnement, ou ayant manifesté le besoin d’être sensibilisés ; accompagnés
par une fourchette d’experts issus du Ministère de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du
Développement Durable, des instituts de recherches, de coopératives, d’Universités, de bureaux d’études et
d’entreprises agroalimentaires.
Son déroulement était articulé comme suit:
 La cérémonie d’ouverture
 Les communications spécialisées et études de cas
 Les travaux de groupe
 La visite de l’espace exposition
 La Cérémonie de clôture de l’atelier

CEREMONIE D’OUVERTURE
Elle a été placée sous la présidence de Madame Nina NETZER, Représentante résidente de la FES au
Cameroun et en Afrique Centrale, sous la modération de M. Michel TAKAM. Le Secrétariat Technique était
assuré par Joseph Désiré ZEBAZE, Coordonnateur National du Réseau Camerounais des Organisations des

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Droits de l’Homme (RECODH), tandis que Madame Stephanie NJIOMO, Chargée de Programme FES, assurait
la coordination de l’activité.
Deux allocutions ont été prononcées :
a. Propos d’ouverture de Madame Nina NETZER, Représentante résidente de la FES au Cameroun
et en Afrique Centrale
Il a d’abord souhaité la bienvenue à tous les participants en précisant que ce format FES Green conférences
s’adresse particulièrement aux jeunes experts et les jeunes entrepreneurs car pour la FES, la jeunesse est un
des acteurs principaux dans la lutte contre le changement climatique et la dégradation de l’environnement. Elle a
poursuivi que les jeunes sont ceux qui souffrent le plus et endureront les conséquences du changement
climatique à long terme. De même, la justice intergénérationnelle voudrait que la jeunesse qui a un énorme
potentiel, prenne une part active dans la recherche des solutions aux changements climatiques.
Elle a poursuivi en rappelant que cette FES Green conférence s’inscrit dans la suite d’une série de conférences
sur l’économie verte débutée avec une conférence générale sur les principes de l’économie verte pour dresser un
état des lieux de l’économie verte au niveau national et renforcer les capacités des jeunes qui manifestent leurs
intérêts pour l’entreprenariat vert. Après cette première conférence, deux ateliers pratiques pour le sous-secteur
des déchets et le sous-secteur des énergies renouvelables se sont tenus, débouchant sur ce troisième sur le
sous-secteur agriculture.
Le fait qu’au Cameroun, les jeunes de 15-34 ans représentent 65,1% de la population en âge de travailler rend
impérative la nécessité de créer des emplois pour la jeunesse, encadré par la définition d’une stratégie nationale
pour l’économie verte, son implémentation au niveau local, ainsi que la vulgarisation auprès des populations, en
particulier la jeunesse. « Pour nous, l’économie verte est une occasion de créer l’emploi, lancer un
développement durable et en même temps protéger le climat et l’environnement. », a conclu le Représente
résidente, en regrettant que la crise mondiale du Covid 19 ait eu un impact négatif énorme sur l’agriculture,
faisant chuter les prix de certains produits comme le riz, le blé et le maïs ; tout en souhaitant à tous des échanges
fructueux.
b. Propos introductif de Monsieur Michel TAKAM, Secrétaire Général d’ADEID, Modérateur général
des travaux
Après avoir passé la parole à tous les participants pour les présentations individuelles, le Modérateur a fait
constater dans un bref propos introductif, la diversité des profils, lesquels témoignent de la richesse et du
potentiel en présence pour cette FES Green Conference. Il a ensuite rassuré la Représentante résidente sur le
fait que les quelques moins jeunes présents dans la salle sont des experts et personnes d’expérience venus
partager avec les jeunes, dans une logique de transfert et d’accompagnement. Il a, pour terminer, exhorté toute
l’assistance, à profiter des trois jours d’échange pour faire du B2B, nouer des partenariats gagnant – gagnant
pour aborder ensemble des opportunités qui existent dans le sous – secteur agriculture de l’économie verte.

COMMUNICATIONS SPÉCIALISÉES ET ETUDES DE CAS
a. Communications spécialisées
Cinq communications spécialisées ont été présentées :

i. Problématique de l’emploi jeune durable au Cameroun par MAMOUDOU BOBBO, Expert
Projet Camvert.

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ii. CDN Comme fondement de l’économie verte au Cameroun par Thimothée KAGONBE,
Point Focal CCNUCC et Coordonnateur National CDN.
iii. Les pratiques agricoles actuelles et leurs impacts sur l’environnement et le climat au
Cameroun par Linda BIKA, Agro – économiste et environnementaliste au CLEEFE.
iv. Verdissement de la chaine des valeurs des produits agricoles et agroalimentaires par Guy
Bertrand POUOKAM, Directeur Agritekconsulting.
v. Economie verte, Digitalisation de l’Agriculture et emplois des jeunes en rapport avec la
stratégie nationale des TIC par Ulrich TSAMO.
b. Etudes de cas
Les trois études de cas proposées ont porté sur le modèle LEDS, la digitalisation de l’agriculture et de l’emploi
des jeunes de la plateforme EBAFOSA en rapport avec la CDN et des Stratégies de financement des acteurs de
l’économie verte : cas des start-ups agricoles de l’Association Bantu Developpement basée en Allemagne.
Selon Josias TAKAM qui a exposé sur « le modèle LEDS, un outil efficace pour la mise en œuvre de la
CDN: Impact du verdissement de l’agriculture sur les emplois ». Représentation d’un phénomène ou objet.
Le modèle propose des pistes de verdissement de l’agriculture pour la promotion des emplois durables. Les
simulations appuyées par des graphiques ont confirmé par exemple qu’utiliser des produits organiques pour
remplacer les produits minéraux est une opération très rentable. Il a aussi insisté sur l’importance de la
digitalisation de l’agriculture tant au niveau des prévisions du niveau des émissions de GES, des impacts socio-
économiques qui peuvent être clairement définis et les bénéfices autour des projets verts.
En termes d’avantages, le modèle LED permet l’intégration flexible des stratégies sectorielles pour le
verdissement de l’économie, permet de renseigner l’impact d’une stratégie sur l’économie, la création d’emplois,
le niveau d’investissement, la protection de l’environnement et le PIB. C’est finalement un outil qui permet de
déterminer avec précision le niveau de réalisation de la CDN même au niveau de chaque commune, d’’évaluer
les impacts environnementaux et socio-économiques d’un projet.
En perspectives, l’évolution du modèle, son applicabilité et sa précision dépendent fortement de la qualité mais
aussi de la quantité des données. A ce niveau, l’utilisation des technologies de traçabilité pourra garantir la
fiabilité des données.
Sur la capitalisation de la contribution de la société civile dans la mise en œuvre de la CDN, Colette
MABA, Secrétaire Permanente de la plateforme EBAFOSA – Cameroun, a insisté sur le rôle d’EBAFOSA qui
est une plateforme continentale qui relie les actions du terrain à la prise de décisions au niveau politique à travers
la collecte et l’analyse des données, selon une approche inclusive et l’utilisation des outils digitaux. EBAFOSA
prône des actions d’adaptation basée sur les écosystèmes pour la sécurité alimentaire, la productivité écologique,
la création d’emploi, la réduction de la pauvreté, la création de la valeur ajoutée et le développement industriel
durable en Afrique. Son action au Cameroun facilitée par ADEID, contribue au développement des méthodes de
production agricole qui favorisent la conservation et la durabilité grâce à la gestion circulaire et intégrée des
ressources, la promotion de l’approche EBA dans le verdissement des chaines de valeur et du modèle
mathématique LEDs.
Le travail de Bantu Développement présenté en visioconférence par Yannick TESSA, consiste à
accompagner des porteurs de projets et de PME camerounais et africains, à obtenir de meilleures conditions de
financement auprès de partenaires allemands. Ce travail d’assistance gratuite se résume à accompagner les

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porteurs africains en structurant leurs idées et en les canalisant vers des opportunités souples de financement,
leurs conditionnalités, ainsi que les opportunités du Gouvernement fédéral comme AfricaGrow et AfricaConnect.
Les questions et réponses ont permis de comprendre l’importance d’un modèle d’inspiration locale, cohérent avec
les politiques publiques, la nécessité d’avoir un répertoire d’initiatives locales à promouvoir, de rechercher les
standards à atteindre pour avoir accès au financement et rentabiliser son projet.

TRAVAUX DE GROUPE
Les travaux en groupe ont porté sur les politiques/stratégies des emplois verts au Cameroun et les stratégies de
mise en œuvre et les aspects technico juridiques des opportunités d’emplois, dans l’optique de dresser un état
des lieux de l’existant en terme de pratiques, de politiques/stratégies, de la demande et des opportunités, en
recherchant des propositions objectives et réalistes pouvant meubler un plan d’action emplois agricole verts des
jeunes et ressortir des propositions de changements aux niveaux politique, légal et règlementaire.
Ils se sont déroulés en deux articulations consécutives suivant les phases ci-après :

a. PHASE 1 : Réflexion sur les politiques/stratégies des emplois verts au Cameroun et les
stratégies de mise en œuvre :

Groupe I : stratégies politiques des emplois verts relatives aux énergies renouvelables au service de la
production agricole et agroalimentaire ;
Groupe II : Un système agricole, alimentaire et nutritionnel respectueux de notre santé.
Groupe III : Relever le défi des pertes après récoltes pour minimiser les émissions GES et accroitre les
revenus des acteurs.
Groupe IV : Le secteur des TIC son impact sur les GES et l’Adaptation
b. PHASE 2 : Réflexion sur les aspects technico juridiques des opportunités d’emplois :
Groupe I : La production des semences et des engrais michrorizés
Groupe II : Le développement des applications intelligentes pour le suivi de l’agriculture et de de l’élevage
Groupe III : Les produits laitiers et le traitement des viandes
Groupe IV : Transformation des déchets agricoles et animaux en Engrais, pesticides et charbon
écologiques.
Ces travaux de groupe ont débouché sur des propositions concrètes qui permettront de meubler le plan d’action
emplois agricole verts des jeunes, feuille de route de la plateforme de réflexion sur l’amélioration des politiques
d’emploi agricole jeune.

VISITE DE L’ESPACE EXPOSITION
Une pause au jour 1 de l’atelier a permis d’ouvrir l’espace exposition de l’Atelier par Madame Nina NETZER,
Représentante résidente de la FES au Cameroun et en Afrique Centrale. La vingtaine de stands présents a
permis de visiter les initiatives et innovations des acteurs venus des 5 zones agoécologiques à travers quatre
grandes thématiques : agroforesterie, production agricole, transformation et cosmétique.
L’agroforesterie a valorisé les actions dans la production des pifs de bananier plantain, le charbon végétal et les
pépinières d’arbres fruitiers.

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La production agricole a permis d’apprécier les pommes de terre, le manioc, les carottes, la pomme et la noix
de cajou, les patates, le riz paddy et blanchi, divers types d’arachides, le poisson, le miel, les grains de neem et
de balanites aegyptiaca (Dattier du désert).
La transformation a fait la part belle aux farines de manioc, patate et riz, aux huiles de neem, de balanites
aegyptiaca (Dattier du désert), d’arachide, de piment, aux poudres de gingembre, de tomate, de piment, au
tapioca, aux cossettes de manioc, au poisson fumé, au cacao torréfié, aux sous produis de la filière laitière
(yaourt, crème fraîche, beure de table), à la tisane d’oseille, au riz parfumé, à la pâte et aux croquettes
d’arachide.
Le rayon cosmétique a révélé divers savons de toilette et laits de beauté faits maison, des crèmes pour entretien
des cheveux et du beurre de vache.
Après le tour des expositions, Madame Nina NETZER a félicité les exposants, en confirmant que toutes ces
initiatives et leurs produits sont tellement intéressants et donnent des envies de shopping. Elle a ensuite
encouragé les participants à saisir toute opportunité visant à développer et verdir ces initiatives et les faire passer
à une échelle plus grande.
Ces expositions qui se sont poursuivies pendant les trois jours de la conférence, ont été complétées par des
présentations en salle de quelques technologies vertes déployées pour le séchage (CAMES), la production du
compost (CIPCRE) des applications (TK Swift), l’accompagnement en gestion des promoteurs (Expert Finance
Consulting), le coaching pour entrepreneurs, l’exploitation du satellite Agri – Helius par BLAKTEC pour améliorer
l’accès aux données météorologiques et agricoles et la production durable du charbon par le GIC AYI – YIND qui
exploite les rebus de bois et a déjà sécurisé l’emploi pour 200 jeunes.

CEREMONIE DE CLOTURE DE L’ATELIER
a. Lecture du communiqué final
Le rapporteur général de la FES Green Conference 2, M. Joseph Désiré ZEBAZE, a restitué les travaux des
deux jours dans le communiqué final de l’atelier.
b. Mot du représentant des participants
Parlant au nom des participants, Monsieur KENFACK NGNINTEDEM Anyssé, Promoteur du Forum National de
l’Economie Verte (FONEV), a souligné que l’économie verte qui est le modèle économique du futur avec comme
valeur ajoutée son modèle de développement sobre en carbone n’est plus une option, mais une obligation qui
s’impose à tous les états y compris le Cameroun qui a créé une sous-direction de l’économie environnementale
au MINEPDED et en organisant son premier Forum National de l’Economie Verte (FONEV).
Il a ensuite remercié la FES d’avoir offert aux acteurs présents, majoritairement jeunes, l’opportunité d’apprendre
et d’échanger durant trois jours intense de travaux, sur la notion encore très peu connue du grand public. Il a
mentionné comme élément d’encouragement, des études en cours soutenues par l’UNECA pour stimuler le
potentiel du secteur privé à la croissance verte et la création d’emplois pour la jeunesse au Cameroun. Il a pour
terminer, rassuré la FES de l’engagement des participants à à œuvrer pour une croissance verte au Cameroun,
par le développement et la vulgarisation des initiatives vertes et en continuant le plaidoyer pour l’élaboration
d’une stratégie nationale de l’économie verte.
c. Mot de Stéphanie NJIOMO, Chargée de programme FES
Comme cheville ouvrière de l’organisation de la 2 ème FES Green Conference, Mme Stéphanie NJIOMO a
remercié les participants pour toutes les interventions et initiatives présentées. Elle a avoué qu’au tout début de la

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conférence, l’étude de cas sophistiquée de la Camvert qui se chiffrait en milliards pouvait donner l’impression
d’une économie verte hors de portée. Mais les autres expériences concrètes initiées et menées avec très peu de
moyens, et plus nombreuses, sont venues conforter l’idée d’une économie verte à la portée des jeunes, avec
leurs différents talents. Elle a encouragé les uns et les autres à saisir les opportunités qu’offre l’économie verte en
matière de création d’entreprises durables et d’emploi verts.

a. Mot du Point Focal CCNUCC et Coordonnateur National CDN

M. Thimothée KAGONBE dans sa brève intervention, a rappelé que le Cameroun n’est pas un pays pollueur,
mais un puits de carbone, avec une capacité d’absorption de 46 983 Gg Eq.CO2 en 2000. Malgré son faible
niveau d’émissions, dans un esprit de partage et d’ouverture, le Cameroun a annoncé sa volonté de participer à
l’effort national, selon le principe de la CCNUCC de « responsabilité commune mais différenciée », avec pour
objectif de réduire de 32% ses émissions de GES d’ici 2035 par rapport à un scénario de référence pour
l’année cible (2035), et conditionnée à 21% au soutien de la communauté internationale sous forme de
financement, d’actions de renforcements de capacité et de transfert de technologies et 11% inconditionnel.
Cet objectif montre la volonté du gouvernement camerounais de faire du climat une opportunité d’orienter le pays
vers un développement bas carbone. Le défi principal est de valoriser et moderniser les secteurs de l’agriculture,
l’élevage, l’énergie, tout en réduisant ses émissions ; d’où la nécessité de s’engager dans l’économie verte. Le
scénario CDN du Cameroun prévoit fort à propos : (i) verdissement (intensification, sédentarisation) de la
politique agricole ; (ii) gestion durable des forêts (iii) augmentation de l’offre énergétique et amélioration de
l’efficacité énergétique; (iv) 25% d’énergie renouvelable dans le bouquet électrique à l’horizon 2035.
b. Mot de Clôture de la Représentante Résidente de la FES au Cameroun

En guise de mot de clôture, Madame Nina NETZER, a remercié l’assistance pour la participation inclusive. Elle a
félicité la multitude de projets et d’initiatives intéressantes. Tout ceci selon la Représentante Résidente, a montré
que l’économie verte n’est plus un choix, mais une obligation.
Mais ces trois jours ont aussi montré que cette économie n’est pas seulement verte, mais est aussi sociale car
ouvre des pistes pour la lutte contre la pauvreté, le chômage et la promotion du développement durable, a – t –
elle souligné.
Elle a aussi remercié l’équipe d’organisation dirigée par Stéphanie, le modérateur et tous les experts invités, en
précisant que la FES est toujours ouverte aux propositions d’initiatives nouvelles pour les discuter, du moment
qu’elles entrent dans les lignes de travail de la FES, a – t – elle terminé, en souhaitant un bon retour aux
participants.

Au terme des échanges, les participants ont formulé à l’unanimité les recommandations suivantes :
 Mener un plaidoyer pour l’élaboration et la mise en œuvre d’une stratégie nationale de l’économie verte ;
 Solliciter une mesure légale ou réglementaire d’interdiction de l’importation et de l’utilisation du
Glyphosate, afin de préserver la qualité et l’éxportabilité des produits bio locaux ;
 Dresser une cartographie des acteurs et des initiatives de l’économie verte au niveau national ;
 Accroitre l’interaction des acteurs et des porteurs d’initiatives du sous – secteur agriculture de l’économie
verte à travers la plateforme de réflexion sur l’amélioration des politiques d’emploi agricole jeune ;
 Valoriser le potentiel du « puits carbone » camerounais grâce à la préparation, la validation et la mise en
œuvre réussie d’un plan d’action emplois agricole verts des jeunes ;

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 Rechercher des passerelles de collaboration avec des opportunités orientées sur l’économie verte,
portées par le Gouvernement, ses partenaires nationaux et internationaux ou par les acteurs de la
diaspora ;
Au moment où les travaux s’achèvent, les participants remercient la FES pour son appui financier, en exhortant
Madame la Représentante résidente à continuer à travers le lobbying et le plaidoyer, à appuyer les initiatives
allant dans le sens de promouvoir le développement de l’économie verte au Cameroun. Ils remercient aussi le
Gouvernement de la République Camerounaise qui à travers le Ministère de l’Environnement et du
Développement Durable, a mis en place une CDN qui présente de réelles opportunités pour l’économie verte et
les emplois durables dans l’agriculture, ainsi que les différents experts pour leurs remarquables contributions.
Les participants renouvellent aussi leur engagement, à œuvrer ensemble pour consolider la plateforme de
réflexion sur l’amélioration des politiques d’emploi agricole jeune qui a vu le jour au terme de l’Atelier et la
préparation, la validation et la mise en œuvre réussie du plan d’action emplois agricole verts des jeunes et, par-
delà, à contribuer à l’adaptation locale aux changements climatiques.