Programme
v 09h 00 : Mot de bienvenu du Directeur général de l’UCCAO
v 09h 15 : Mot introductif du secrétaire exécutif de l’ADEID
v 09h 30 : Présentation des participants
v 09h 45 : Travail en commissions
· Groupe 1 : Causes de la pollution des eaux dans la province de l’ouest et moyens pour les éliminer
· Groupe 2 : Les maladies dues à l’eau impropre à la consommation comment les prévenir
· Groupe 3 : Comment associer toutes les forces vives à la recherche des solutions pour l’accès à l’eau propre pour tous et
comment s’organiser ?
· Groupe 4 : Stratégies de mobilisation et de gestion des fonds pour une initiative sur l’eau ?
v 11h 00 : Restitution en plénière
v 11h 15 : Discussion et conclusion sur la mise sur pied d’une alliance pour l’accès à l’eau potable pour tous
Introduction:
Il s’est tenu ce vendredi 18 novembre 2005 dans la salle des Conférences de l’UCCAO une rencontre sur l’Initiative pour l’Eau, ayant pour thème « eau potable pour tous ».
L’ordre du jour était le suivant :
Ø Mot de bienvenu du Directeur général de l’UCCAO ;
Ø Mot introductif du Secrétaire Exécutif de l’ADEID ;
Ø Présentation des participants ;
Ø Travaux en commissions ;
Ø Restitution en plénière ;
Ø Discussion et conclusion sur la mise sur pied d’une alliance pour l’accès à l’eau potable pour tous.
Les objectifs de la rencontre étaient de:
1- Réfléchir sur les stratégies à mettre en place pour venir à bout des problèmes de l’eau dans la province de l’Ouest en particulier et au Cameroun en général, surtout au niveau des quartiers pauvres des grandes villes.
2- Développer quelques pistes de solutions à explorer de manière participative avec l’ensemble des parties prenantes.
3- Faire des propositions des TDR à l’Ordonnateur national du FED suite à l’appel à proposition paru à « Cameroon tribune » il y a quelques jours.
A la suite de l’atelier, des résolutions ont été prises à savoir :
1- La mise en place d’une alliance représentative des différents types d’acteurs urbains pour porter le processus
2- Cette initiative doit être élargie dans 03 autres villes du pays afin de permettre que les problèmes soient abordés de la même manière
3- Les TDR doivent être élaborer et soumis à l’Ordonnateur national du FED
4- Un projet de charte devrait être élaboré et proposé aux différents acteurs urbains pour susciter leurs intérêts et leur adhésion aux problèmes de l’eau
5- les actions concrètes doivent être mise en place tant à l’endroit des communes qu’à l’endroit des communautés.
Et enfin comme recommandation :
Les participants on émis le vœux de voir l’Ordonnateur national du FED marquer un intérêt particulier pour ce projet.
Déroulement de l’atelier
Les travaux ont débuté à 10h00 par le mot de bienvenu du Directeur de l’UCCAO qui a salué l’initiative tout en insistant sur la joie qui l’anime que ce forum se tienne dans ses locaux et il finira son intervention en réitérant tout son soutien et sa disponibilité pour le succès de cette initiative qui est inéluctablement un point crucial pour la survie de nos populations.
Le Secrétaire Exécutif de ADEID Michel TAKAM à la suite du DG de l’UCCAO a pris la parole pour le mot introductif au cours duquel il a situé les participants sur le contexte de la rencontre. Cette rencontre sied aux objectifs du gouvernement l’a-t-il rappelé en faisant référence au dernier conseil des Ministres de juillet dernier où le Ministre de la Santé a donné les statistiques pas très reluisant sur le Choléra. C’est voguant dans le même sillage que le Ministre des Finances a lancé les appels d’offre sur les initiatives sur l’eau. Etant donné la gravité des maladies dues à l’eau impropre à la consommation au Cameroun en général et dans la province de l’Ouest en particulier, il a été pensé qu’une participation active de tous contribuerait à réduire un temps soit peu les effets dévastateurs de l’eau.
Puis on est passé à la répartition des participants en deux groupes de travail qui se sont appesantis sur les quatre thèmes prévus à cet effet (I). Après 45 minutes de travaux en atelier, l’on a procédé aux restitutions en plénière (II), avant de se séparer sur l’engagement d’élaborer une charte (III).
I- TRAVAUX EN ATELIER
Une vingtaine de participants que nous étions s’est répartie en deux groupes.
Le premier groupe avait pour thèmes :
1- causes de la pollution des eaux dans la province de l’Ouest et moyens pour les éliminer
2- les maladies dues à l’eau impropre à la consommation, comment les prévenir ?
Le deuxième groupe pour sa part avait comme thèmes :
1- comment associer toutes les forces vivent à la recherche des solutions pour l’accès à l’eau propre pour tous et comment s’organiser ;
2- stratégies de mobilisation et de gestion des fonds pour une initiative sur l’eau
C’est par une méthode participative que les deux groupes ont atteint les objectifs escomptés en restituant les propositions qui suivent.
II- RESTITUTION
Groupe 1 :
1er Thème
A-les causes de la pollution :
- Dépôt anarchique des ordures et autres formes de déchets dans la ville ;
- Le non respect des règles de la salubrité ;
- Incivisme des populations ;
- la non canalisation et traitement des eaux usées des industries de la place ;
- le non respect de la réglementation en vigueur par les établissements classiques ;
- Absence de toilettes publiques ;
- Ignorance des règles élémentaires d’hygiène par les populations ;
- la mauvaise utilisation des pesticides chimiques de synthèse dans les cultures maraîchères.
B- Les moyens pour les éliminer :
- Enlèvement systématique et traitement des ordures ménagères ;
- Le renforcement du contrôle de la gestion des déchets industriels ;
- Construction des latrines publiques dans la ville ;
- Education de la population sur les règles élémentaire d’hygiène ;
- La réouverture des bornes fontaines publiques ;
- Construction des points d’eau potable ;
- La sensibilisation par la méthode des IECC (Information, Education et Changement de Comportement)
2ème Thème
A- les Maladies dues à l’eau sale :
- le Choléra ;
- la typhoïde ;
- la dysenterie ;
- la bilharziose ;
- l’onchocercose ;
- les germinoses….
B- Comment les prévenir ?
En appliquant la méthode des IECC.
Groupe II :
1er Thème
A- listing des forces vives :
- l’Etat (Ministère de l’eau et de l’Energie, le Ministère de l’environnement et de la protection de la nature,…) ;
- La Commune (les services d’hygiène) ;
- La Société Civile (Confessions religieuses, ONG, Associations, Syndicats…)
- Les chefs traditionnels, les chefs de quartier ;
- Les entreprises (SNEC, brassicoles, Savonneries…)
- Les populations
B- Comment s’organiser ?
1- Actions concrètes
- Sensibilisations ;
- causeries éducatives ;
- appui des services d’hygiène ;
2- Actions techniques
- fabrication des filtres à eau ;
- construction des latrines modernes et propres ;
- pratique des forages ;
- stockage des eaux de pluies ;
- amélioration de la qualité de l’eau ;
2ème Thème
A- Stratégies de mobilisation des Fonds :
- Les communes doivent mettre des fonds à disposition pour la sensibilisation des populations ;
- La cotisation des populations ;
- l’apport du Ministère de l’eau et de l’énergie ;
- les financements par les bailleurs de fonds (HELVETAS et les Ambassades…)
B- Stratégies de gestion :
- mettre sur pied un comité de pilotage, une commission de suivi ;
- Réfléchir sur les actions à mener ;
- Organiser des séminaires de formation pour les conseiller municipaux ;
- Mettre sur pied un système de gestion concerté des fonds ;
A la suite de ces restitutions, la parole était aux participants pour mieux enrichir les différents exposés.
III- Conclusion et Clôture :
D’une même voix, les participants ont convenu de la nécessité immédiate de mettre sur pied une plate forme qui devrait élaborer des stratégies efficients et efficaces pour endiguer les maux dus à l’eau. A cet effet, une commission composée de sept membres à été mise sur pied pour préparer et présenter un projet de charte lors de la prochaine rencontre prévue le 21 Décembre 2005 dans la même salle. L’honneur a été donné au Secrétaire Général de la Commune Urbaine de Bafoussam de clôturer la séance par un mot de fin alors que nous étions rendus à 13 heures.
Membres de la Commission :
M. TAKAM Michel; ADEID
M. NJOYA Philippe; S.A.B.C
Mme MEIGOP Jeanne; C.R. LAFE BALENG
M. NGUIFFO Etienne; C.U. BAFOUSSAM
M. SOFFO Gilbert; ACDIC
M. WEMBE Jean-Claude; D.P. SANTE / OUEST
M. SINOU Jean-Marie; D. P. EN / OUEST
Rapport Rédigé par : Prince TAMBA et Beaudelin DONGMO
Réunion du 15 février 2006, lieu: au siege de l'ADEID
Monsieur,
Comme suite aux résolutions de la dernière rencontre de l’initiative sur l’eau, nous avons l’honneur de vous inviter à prendre part à la réunion du 15 février 2005 Qui se tiendra au siège de l ADEID sis à la case 54 rue statistique Tamdja à partir de 9 h 00.
L’ordre du jour portera sur :
- la lecture et l’adoption du rapport de la dernière séance
- la validation de la proposition de la charte sur l’initiative sur l’eau
- l’adoption d’un programme de travail sur l’initiative sur l’eau
- la formation des groupes de travail
- la présentation des TDR sur l’initiative pour l’eau telle que envoyer à l’ordonnateur national du FED comme réponse à l’appel à proposition
- L’organisation du réseau en vue de répondre à l’appel à proposition lancée par l’Union Européenne.
Sachant que les problèmes de l’eau concernent chacun de nous, nous vous prions de préparer chacun des propositions d’actions et de stratégies et comptons vous retrouver en cette date pour une réflexion commune.
ORDRE DU JOUR DE LA REUNION
- Ouverture et présentation des participants.
- La lecture et l’adoption du rapport de la dernière séance
- Adoption de la charte sur l’initiative sur l’eau
- Restitution des travaux en commission
- Mise sur pied d’une commission en vue de répondre à l’appel à proposition lancée par l’Union Européenne
INITIATIVE SUR l’EAU
Rapport de la rencontre du 15 février 2005 au siège ADEID
Il s’est tenu dans les locaux de ADEID le 16 février 2005 une réunion sur l’initiative sur l’eau dans le but de mettre sur pied une plate forme appelée « l’alliance pour la maîtrise de l’eau » (AME).
L’ordre du jour portait sur :
- la lecture et l’adoption du rapport de la dernière séance
- la validation de la proposition de la charte sur l’initiative sur l’eau
- l’adoption d’un programme de travail sur l’initiative sur l’eau
- la formation des groupes de travail
- la présentation des TDR sur l’initiative pour l’eau telle que envoyer à l’ordonnateur national du FED comme réponse à l’appel à proposition
- La mise en place d’une commission en vue de répondre à l’appel à proposition lancée par l’Union Européenne.
Tout a commencé par les souhaits de bienvenu du président de séance, le secrétaire Exécutif de L’ADEID. S’en est suivi la présentation des participants. Il a salué l’intérêt que les uns et les autres portent à la plate forme et a souligné qu’il s’agissait d’un forum de réflexion sur les aspects liés à l’eau, d’un cadre de recherche action participative où chacun est responsable. Ce n’est donc pas à l’étape actuelle la création d’une association, mais d’une alliance spécifique.
Suite à ceci il est passé à une lecture commentée du rapport de la dernière rencontre qui avait eu lieu à L’UCCAO, lequel rapport a été adopté à l’unanimité.
La lecture de la charte qui a nécessité certaines explications a quant à elle suscitée beaucoup de réactions de part et d’autre tant au niveau de la forme qu’au niveau du fond. sur la forme quelques fautes ont été relevées et sur le fond des propositions ont été faite notamment :
- insérer dans le préambule de la charte les références du Cameroon tribune cité dans le texte
- préciser dans le préambule des données d’ordre mondiale sur les problèmes liés à l’eau notamment les ODM tout en donnant les statistiques spécifiques à l’ouest en ce qui concerne les problème de l’eau ;
- donner des précisions sur la délimitation du mot « maîtrise » inclus dans le slogan ;
- présenter la vision de l’alliance entre le préambule et les missions dans la charte ;
- inclure dans les missions la protection des bassins versants (source de l’eau).
L’adoption de la charte prévue séance tenante a été reporté pour la prochaine réunion le temps pour le M. Soffo responsable de ACDIC Bureau Ouest d’y apporter les modifications sus citées.
La présentation des TDR pour la facilité sur l’eau telle que envoyée à l’Ordonnateur National du FED comme réponse à l’appel à proposition a été faite par le président de séance après quoi il a fait mention de la nécessité de mettre en place une commission de rédaction d’un programme commun en vue de répondre à l’appel à proposition lancé par la Commission Européenne.
La réunion s’est achevée par la constitution de 2 commissions l’une pour développer les politiques et les stratégies de l’eau composée des représentants des structures suivantes :
- UCCAO ;
- Délégation provinciale de la Jeunesse ;
- Délégation provinciale de l’eau et de l’énergie ;
- Délégation provinciale de l’environnement et de la protection de la nature ;
- Commune de LAFE BALENG.
et l’autre pour travailler sur les thématiques de l’eau, cette dernière est composée des représentants des structures suivantes :
- Croix rouge ;
- Euromat ;
- Commune urbaine de Bafoussam ;
- PACDDU ;
- Délégation provinciale des faunes et forêt ;
- ADEID.
Suggestions :
- Certains participants ont développé l’idée selon laquelle au cour de ce programme sur l’eau on devrait penser à la régénération des raphias comme stratégie de conservation de l’eau, tout en ne négligeant pas d’autres technique tout aussi efficace et moins contraignant tel que la plantation du « Pijium Africana».
- En outre la réalisation optimale des objectifs du programme passera aussi par le lancement de ses activités à travers un site pilote pour capter l’attention du public
- Il a été soulevé l’importance d’avoir les textes légaux portant sur cet aspect à savoir l’eau.
La prochaine rencontre portera sur :
- L’adoption du travail des 2 commissions ;
- L’adoption de la charte de l’AME;
- La mise en place d’une commission chargée de l’élaboration du plan d’action de l’AME ;
- La mise en place d’une commission chargée de l’élaboration de la proposition à soumettre à L’Union Européenne.
La réunion a pris fin à 12 h. 00 avec un léger café offert par ADEID. Chaque commission s’est organisée de manière interne pour travailler dans les jours qui suivent.
Rédigé par: Pascaline MANWABO
Réunion du 22 février 2006, lieu siége de l'ADEID
Rapport de la rencontre de la deuxième commission sur l’initiative sur l’eau
Il s’est tenu le 22 février dans les locaux de ADEID une rencontre réunissant les membres de la 2ème commission sur l’initiative sur l’eau devant s’atteler à développer les axes thématiques concernant l’eau. Cette commission avait été constituée lors de la réunion sur l’eau le 16 février. Etaient présents :
- FEUSSI Euloge
- FOTIE Michel
- MBOPDA N. Georges
- NZOKOU Louis
- MANWABO Pascaline
- AKWAYI Florence
- DONGMO Beaudelin
- NDIFOMBO Salomon
Après avoir souhaité la bienvenu aux participants, le président de la séance M. Salomon est revenu sur le travail qui avait été demandé au groupe lors de la dernière réunion et a proposé la méthode du « brainstorming » pour le travail, méthode qui a été acceptée par les participants. La méthode du brainstorming nous a permis d’avoir beaucoup d’idée que nous avons classées et détaillées comme suit :
Ø La culture sur l’importance de l’eau
Séminaire/ formation
Sensibilisation/ médiation
Ø Ressources en eau (potentialité disponible)
Étude menée par le ministère des mines dans la zone ciblée
Recensement des différents points d’eau (sources, rivières, puits …)
Ø Besoin en eau
Etude démographique et sociaux – économique (qui a besoin de l’eau, quels secteurs et pourquoi)
Ø Les moyens d’exécution
Matériels
Financiers
Humains
Techniques
Ø La gestion de l’eau
Comité de gestion
Politique de gestion
Ø La conservation/ pérennisation des source d’eau
Techniques durables de conservation
Ø L’impact de l’assainissement sur l’eau
Ø L’eau, facteur de développement
Intervention de l’eau dans tous les secteurs de développement
La réunion s’est achevée avec le mot de remerciement du président de la séance et les participants ont unanimement décidé de proposer au premier groupe comme axes stratégique « les diagnostiques des installations actuelles mis sur pied pour pallier au problèmes de l’eau « . Ainsi l’AME pourra réussir là où les autres ont échoué.
Rédigé par : Pascaline Manwab
Réunion du 10 mars 2006, lieu siége de l'ADEID
Monsieur,
Comme suite aux résolutions de la dernière rencontre de l’initiative sur l’eau, nous avons l’honneur de vous inviter à prendre part à la réunion du 10 Mars 2006 qui se tiendra au siège de l ADEID sis à la case 54 rue statistique Tamdja à partir de 9 h 00. L’ordre du jour portera sur :
- La lecture et l’adoption du rapport de la dernière séance
- Adoption de la charte sur l’initiative sur l’eau
- Restitution des travaux en commission
- La mise sur pied d’une commission en vue de répondre à l’appel à proposition lancée par l’Union Européenne.
Sachant que les problèmes de l’eau concernent chacun de nous, nous vous prions de préparer chacun des propositions d’actions et de stratégies et comptons vous retrouver en cette date pour une réflexion commune.
Le Secrétaire Exécutif Michel TAKAM
Rapport de la rencontre du 10 mars 2006 au siège de l’ADEID
ORDRE DU JOUR DE LA REUNION
- Ouverture et présentation des participants.
- La lecture et l’adoption du rapport de la dernière séance
- Adoption de la charte sur l’initiative sur l’eau
- Restitution des travaux en commission
- Mise sur pied d’une commission en vue de répondre à l’appel à proposition lancée par l’Union Européenne
La salle de conférence de l’ADEID a accueilli le 10 mars la rencontre sur l’initiative sur l’eau réunissant les membres de l’alliance pour la maîtrise sur l’eau (AME).
Cette rencontre s’est déroulée selon l’ordre du jour suivant :
- Lecture et adoption du rapport du 16 février 2006
- la validation de la proposition de la charte sur l’initiative sur l’eau
- Restitution des travaux en commission
- La mise sur pied d’une commission en vue de répondre à l’appel à proposition lancé par l’Union Européenne.
Le président de séance M. Michel TAKAM Secrétaire Exécutif de l’ ADEID, a ouvert la rencontre par les souhaits de bienvenu. Suite à la présentation des participants, il a apprécié la disponibilité dont les participants ont fait montre en répondant présent à cette invitation qui n’est nulle autre qu’une œuvre commune et associative.
La lecture du rapport du 16 février 2006 effectuée par le président de séance n’a suscité que de légères réactions et a été adopté séance tenante. Quant à la proposition de la charte de l’alliance ultérieurement amendée, M. SOFFO responsable de l’ACDIC Bureau Ouest s’en est vu confier la lecture. Etant donné que tous les aspects de l’amendement de la charte étaient pris en compte, il ne restait plus à l’AME qu’à définir une vision qui est celle d’« Un monde où les humains disposeraient de l’eau propre et potable et seraient à l’abri des maladies d’origine hydrique ». Cette charte a été adoptée à l’unanimité avec la vision comme partie intégrante, puis chacun des participants en a reçu une copie.
Il est à noter que durant la réflexion sur la vision de la charte, un des participants a souligné l’importance pour nous de lutter pour la préservation des réserves d’eau tel que les sources d’eau, les zones de marécages, la culture du raphia au lieu de les détruire pour y pratiquer l’agriculture et construir des bâtiments. Cet état de chose contribue à l’assèchement et à la réduction de la quantité d’eau disponible.
Par ailleurs il serait utile de contrôler la qualité de l’eau que nous consommons et pour cela voire dans quelle mesure protéger certains points d’eau par les pompes et bien d’autres techniques.
La restitution des travaux des deux commissions s’est faite successivement. Le premier groupe qui travaillait sur « les politiques et les stratégies sur l’eau » a été encouragé à faire des recherches documentaires sur les stratégies publiques, les réalisations publiques et privées sur l’eau tant sur le plan national que sur le plan local pour voir ce qui a déjà été fait sur le terrain. L’alliance aura ainsi une bonne base d’action ; de plus il devrait penser dans le cadre de cette politique au contrôle de la qualité et au traitement des eaux. Le second groupe dont le thème de travail était les thématiques sur l’eau a été interpellé à peaufiner davantage le travail en s’appuyant sur les objectifs de l’AME
A la fin de la réunion deux groupes ont été mis sur pied :
- Un pour travailler sur l’appel d’offre de l’Union Européenne constitué des structures suivantes :
ACDIC
ADEID
Laboratoire Baleng
Réseau de femmes Bafoussam
Et l’autre pour développer un plan d’action provisoire de l’AME constitué des structures suivantes :
Délégation provinciale de la jeunesse
Croix rouge
UCCAO
Délégation de la forêt et de la faune
Commune de Lafé Baleng
En outre l’AME s’est proposée d’organiser une conférence pour le lancement de ses activités afin de sensibiliser le grand public sur les problèmes de l’eau au mois d’avril 2006.
S’agissant de la journée internationale de l’eau qui se tiendra le 22 mars 2006, l’AME attend le signal de la délégation provinciale de l’eau et de l’énergie. A l’heure actuelle, la délégation n’a pas encore d’information à ce sujet de Yaoundé, selon le délégué provincial joint au téléphone par le Secrétaire Exécutif de ADEID.
C’est par un léger café que La réunion a pris fin à 12 h. 00
Propositions de thèmes en vue de la conférence :
I - Politiques, stratégies et gestion de l’eau au Cameroun
II - Eau, hygiène, santé et assainissement
III - Gestion des réserves en eau, environnement et générations futures
IV - Gestion décentralisée et communautaire de l’eau et sources de financements
V - Amélioration de la qualité de l’eau par les techniques de filtrage et le contrôle de qualité et impact sur la santé de la population
Rédigé par : Pascaline MANWABO
Compte rendu du travail de réflexion du premier groupe sur l’initiative sur l’eau
Thème de travail: politiques et stratégies pour l’initiative sur l’eau
Introduction
La période 1981-1990 a été baptisé « décennie internationale de l’eau potable et de l’assainissement » par l’organisation des nations unies. Il s’est agi dans ce contexte, de tout mettre en œuvre pour fournir une eau potable et un assainissement correct à tous ceux qui en avaient besoin.
Le programme n’a pas particulièrement réussi et pour cause, les besoins étaient et demeure énorme, les handicaps multiples, les flots de financement s’étaient révélés de moins en moins important en terme relatif. Ces dernières années, il s’est tenu plusieurs conférences et réunions sur l’eau un peu partout dans le monde. Plusieurs rapports et articles de journaux ont parus à ce sujet. Un panel s’est constitué en fin 2001 pour attirer de nouveaux financements pour l’eau en vue d’atteindre les objectifs du millénaire. Formé de personnalités de grande expérience, en gouvernement, ministère des finances, agences de développement international, banques commerciales, sociétés d’eau, ONG de l’eau et d’éminents personnels indépendants. Ce panel a tenu plusieurs réunions à paris, Manille, Washington, La Haye, Johannesburg et Londres à cet effet.
Sur le plan local, le Cameroun s’est doté de plusieurs structures d’intervention et un cadre légal bien étoffé( loi N°98/005 du 14 janvier 1998 portant régime de l’eau). Un effort considérable est fait pour doter les populations d’une eau potable. Tous les efforts fournis tant sur le plan international que sur le plan local ne sous-tendent que la thèse selon laquelle l’eau est un droit et un besoin de première nécessité comme reconnu par l’ONU. Seulement, tous ces efforts sont insuffisants ; Il se remarque que les grands centres urbains sont généralement alimentés en eau potable pourtant les zones périurbaines et rurale souffrent d’un manque criarde de cette denrée. Par ailleurs, les problèmes d’hygiènes et d’assainissements ne sont pas du reste ; ce qui justifie la multiplicité des maladies liés à l’eau .
A ce titre, aucune initiative dans ce domaine ne saurait être de trop. Loin de prétendre se substituer à l’action de l’ÉTAT, notre action tendra plutôt à la renforcer, voire compléter en vue de mettre l’eau potable et l’assainissement à la porté du plus grand nombre.
I- Importance de l’eau
L’eau est une source de vie, un élément de base pour toute activité humaine .Un ressource naturelle indispensable à la vie.
II- Situation actuelle de l’alimentation en eau et en assainissement
On remarque :
- Une insuffisance d’approvisionnement en eau potable pour tous
- La mauvaise exploitation des ressources en eau (zones de captage et de bassins versants non protégés)
- La mauvaise gestion des eaux usées
- Le non entretien de certains systèmes d’alimentation en eau (absence ou inefficacité du comité gestion)
- La mauvaise exécution technique de certains projets d’alimentation en eau
- L’influence politique
III- enjeux et défis
1-Conscientiser les populations sur l’importance d’une eau potable pour tous pour la santé
- Education des populations en matière d’eau et d’assainissement à travers :
Des spots publicitaires, des affiches, banderole, réunions ; séminaires, tables rondes, causeries éducatives et conférences.
2- Rendre l’eau potable disponible pour tous
- Identifier les besoins par secteur géographique
- Recenser tous les potentialités en, eau
- Aménager et protéger des ressources en eau (entretient ou remise en place du couvert végétal détruit)
- Vulgariser les techniques alimentaires de potabilisation de l’eau (filtre en argile) ; désinfection manuelle de l’eau, utilisation des rayons ultraviolets solaires
- Distribution en fonction de la disponibilité et des besoins.
3- Mise en place des systèmes de traitement des eaux usées industrielles et domestiques
- Education et mise à la disposition des populations des techniques d’assinisements individuels (fosse septique, puits d’infiltration, puisard, fosses drainantes et latrines écologique)
(Rechercher l’expertise pour le traitement de ces eaux)
4- Rechercher des financements pour des projets d’eaux et d’assainissements
- Inviter des étudies des demandes de financements au profit des communautés interssées
- Identifier les différends bailleurs de fonds dans le domaine et solliciter leur aide : ONG, ETAT, AMBASSDES etc.…
- Susciter l’engouement des populations quant à contribuer pour leur problème d’eau et d’assainissement.
5- Conjugaison des efforts de toutes les parties prenantes : Autorités Administratives, Religieuses, Politique, ONG, Bailleurs de fonds, Populations, Coopération Internationale
- Organiser des rencontres d’échange entre les différentes parties prenantes en vue de la mise en place d’une plate forme.
- Inviter des alliances avec des organisations ayant des mêmes objectifs ailleurs.
6- Organiser les populations pour la mise en main de leur système d’AEP (alimentation en eau potable /assainissement)
IV- Une vision pour le futur
- Satisfaction total de leur vision en eau potable
- Eradication totale des maladies hydriques
- Elimination des nuisances liées au manque d’assainissement.
V- les participants
- M. PIANTA André
- M. DOGMO Baudelin
- M. GOULOURE Yacouba
- M. SINOU Jean Marc
- Mlle MATOU Eveline
Rapport de la rencontre du 24 avril 2006 au siège de l’ADEID
Il s’est tenu ce lundi 24 Avril 2006 dans les locaux de ADEID une rencontre de L’AME sur l’épidémie du choléra qui sévit actuellement dans la province de l’Ouest et plus précisément dans les communes de Lafé-Baleng et Bamougoum.
Etaient présents à cette rencontre les représentants de : la Délégation Provinciale de la Santé publique, la Croix Rouge Ouest, de l’UCCAO, la Commune Rurale de Bafoussam et le personnel de ADEID.
La séance était présidée par le Secrétaire Exécutif de ADEID, Michel TAKAM.
L’objectif de la rencontre était de mettre en place un plan d’urgence venant appuyer les efforts qui sont menés sur le terrain pour maîtriser l’épidémie.
L’ordre du jour portait sur
Ø La présentation de l’état des lieux
Ø La présentation de ce qui a déjà été fait sur le terrain par le gouvernement, les communes, les communautés et les Organisations de la Société Civile
Ø Réflexion sur la contribution de l’AME dans la lutte contre l’épidémie
I- L’ETAT DES LIEUX
Le choléra qui avait été déclaré lors du conseil ministériel de juillet 2005 comme un problème de santé publique au Cameroun sévi de nouveau. Pour mémoire, en 2005 on avait dénombré 2140 cas de maladie et 75 cas de décès.
Dans la province de l’Ouest, l’épidémie de choléra s’est encore déclarée pendant la même période (début des pluies) et dans les mêmes communautés qu’en 2005 à savoir Baleng et Bamougoum.
En effet, depuis le 12 Mars, on a observé les cas de diarrhée, mais les véritables cas de choléra ont commencé le 02 Avril et ce n’est que le 17 Avril par les résultats du centre pasteur de Yaoundé que la présence effective du choléra a été confirmée.
A ce jour, on dénombre 91 cas de maladie et 08 décès selon les statistiques réalisées par la Délégation provinciale de la Santé. Face à cette situation, les autorités administratives, municipales et les Organisations de la Société Civile ont engagé des actions correctives multiples.
II- PRESENTATION DES ACTIONS DEJA MENEES SUR LE TERRAIN
Les partenaires de l’AME en l’occurrence la Délégation provinciale de la santé de la province de l’Ouest, la Croix rouge Ouest, l’UCCAO et l’ADEID ont présenté tour à tour les résultats des enquêtes et des actions qu’ils ont menés dans les villages et quartiers touchés par l’épidémie.
III- Plan d’action d’urgence de l’AME
A la suite des débats et discussions, d’un commun accord, les participants ont proposé un plan d’action d’urgence avec comme axe principal l’organisation d’une conférence publique en date du 12 mai 2006 dans la salle des conférences de la Mairie Rurale de Bafoussam qui portera sur la sensibilisation de proximité, la recherche participative des solutions et qui débouchera à la mise sur pied d’un comité de suivi des recommandations prises.
Pour le succès de cet évènement, les responsabilités ont été réparties comme suit :
- ADEID s’occupera de la confection des invitations et de la recherche des sponsors
- La Délégation Provinciale de la santé s’attellera sur la confection des messages à véhiculer via les tracts
- La Croix Rouge se chargera de la demande de la salle
La rencontre préparatoire a été fixée pour le 03 mai 2006 à 15h 00 au même lieu.
C’est par un café léger que la séance sera levée à 17h avec comme résolutions la distribution des invitations dès le jeudi 27 avril 2006
Ci-joint :
- annexe 1 : le diagnostic
- annexe 2 : le plan action d’urgence de l’AME
- annexe 3 : l’arrêté préfectoral du 17 Avril 2006
Rédiger par: Beaudelin DONGMO et Prince TAMBA
ETAT DES LIEUX SUR L’EPIDEMIE DE CHOLERA A BAFOUSSAM, OUEST – CAMEROUN
I- Contexte et historique :
La province de l’Ouest Cameroun est une zone densément peuplée avec un relief accidenté caractéristique des zones montagneuses. Elle est traversée par plusieurs cours d’eau le long desquels sont installés des villages dont le mode de vie des populations reste traditionnel.
Depuis deux décennies environ, la province qui vivait essentiellement des revenus du café a été touchée de plein fouet par la crise économique, ce qui explique la paupérisation de plus en plus avancée de ces populations. Cette pauvreté doublée du non-respect des règles d’hygiène a provoqué en 2005 plusieurs foyers de choléra avec plus d’une dizaine de morts.
Cette année 2006, depuis le 12 Mars, on a commencé à observer des cas de diarrhées aigues, mais les véritables cas présumés de choléra sont survenus le 02 Avril 2006 et ce n’est que le 17 Avril 2006 que l’Institue Pasteur de Yaoundé a confirmé après analyses des échantillons venus de Bafoussam la présence effective du choléra.
Suite à cette confirmation officielle, les membres de l’AME se sont retrouvés le 19 avril 2006 afin d’examiner la situation et d’arrêter une stratégie d’intervention efficace à long terme. Ainsi a-t-il été décidé de faire un état des lieux de la situation existante et de pouvoir ainsi mettre sur pied un plan d’action complémentaire par rapport aux initiatives déjà entreprises par les uns et les autres.
II- Méthodologie
La méthodologie a consisté à des descentes sur le terrain pour discussion avec les populations, des enquêtes sur le terrain pour mieux comprendre les causes du mal, des visites dans des centres de santé, des entretiens avec les médecins et d’autres responsables de la santé locale, les entretiens avec les Maires et responsables municipaux, la visite des latrines de la prison centrale de Bafoussam qui se situe en amont de plusieurs quartier de la ville de Bafoussam et du village Bamougoum et enfin, l’analyse et l’interprétation des résultats.
III- Résultats et analyses
Suite aux études menées par la Délégation provinciale de la santé, la croix rouge Ouest, L’UCCAO, l’ADEID tous membres de l’AME, il en ressort les informations suivantes :
1. les principaux foyers de développement de choléra sont le quartier Ndionkou à Baleng et les quartiers Ngouaché et Felong à Bamougoum.
2. Très rapidement, l’épidémie s’est répandue dans les autres quartiers notamment Lagoueng I, II, III, Nefoulong, Ndionkou I, II, III, Singté Bloc 1, Tyo Village IIIa, Tyo ville, Lafé II, à Baleng et Toket, Dzé II, Kamkouop, Koungouo, à Bamougoum.
3. Une enquête menée par la Délégation provinciale de la santé publique de l’Ouest au sujet des causes éventuelles de cette épidémie dans les quartiers sus évoqués nous présente les chiffres suivants :